jeudi, octobre 30, 2008

Maroc: un journal condamné en appel à verser 545.000 euros pour diffamation

a cour d'appel de Rabat a confirmé jeudi un verdict de première instance condamnant le journaliste marocain Rachid Ninni à verser six millions de dirhams (environ 545.000 euros) de "dommages et intérêts" pour diffamation, a indiqué à l'AFP l'un de ses avocats.

Les quatre plaignants, substituts du procureur de Ksar El Kébir (nord) avaient déposé plainte en février dernier auprès du tribunal de Rabat contre M. Ninni, directeur du journal arabophone Al Massae. Ce journal avait qualifié d'"homosexuel" l'un des quatre plaignants, sans le nommer.

Les quatre plaignants, officiant à Ksar El Kébir, ont considéré qu'ils étaient tous victimes de diffamation.

Cette affaire, jugée en première instance en mars à Rabat, remonte à la publication par Al Massae d'articles sur une fête privée organisée les 18 et 19 novembre à Ksar El Kébir présentée par ce journal, puis par quelques autres journaux, comme un "mariage gay".

"C'est regrettable que la cour d'appel persiste ainsi dans l'erreur du tribunal de première instance en entérinant un montant astronomique qui représente une atteinte à la liberté d'expression", a déclaré à l'AFP Me Khalid Soufiani, l'un des avocats du directeur d'Al Massae.

"Il y a beaucoup de plaintes contre la presse pour diffamation, ce qui est tout à fait normal, mais si on continue avec des sommes pareilles, cela conduira à la fermeture des journaux", a déclaré de son côté à l'AFP Younès Moujahid, président du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM).

"Le verdict en appel est trop exagéré, surtout qu'Al Massae s'était excusé", a ajouté le chef du syndicat.
AFP

jeudi, octobre 23, 2008

لا يفنى رجل أوقد شمعة بقلب إمرأة

خلال ثلاتة أشهر الماضية قرأت ؛

لصنع الله إبراهيم وردة، و بيروت...بيروت

و لحيدر حيدر وليمة لأعشاب البحر، و الزمن المتوحش

زوربا

رسائل غسان كنفاني إلى غادة سمان

و لسلوى النعيمي برهان العسل

و لألبرتو مورافيا مجموعة قصصية

و لفضيلة الفاروق إكتشاف الشهوة

و سيرة مصرع تشي جيفارا

ثم يوميات بوليفيا

ولعبد الرحمن منيف خماسية مدن الملح

و لغريب الجبوري برتقال يافا

ولمالك حداد سأهبك غزالة

إلياس خوري باب الشمس

وليوسف إدريس مجموعة قصصية

و هذ الليلة سأبدأ مذكرات إيلى زعيرا أو حرب يوم الغفران

و خلفي على الرف ينتظرني لأيامي المقبلة

بولو كويلو

اليكس هايلي

هيمنجواي

غبرييل غراسيا ماركيز

محمد الدروبي

إدورد الخراط

أنطوان تشيخوف

طاهر وطار

منذ مدة إعتزلت الضجيج إلا ما كان منه مكتوبا، لم أشاهد فيلم منذ..لم أعد أذكر بالتحديد. ولم أراقب المارة و أنا أثرثر على بخار فنجان بالمقهى. لم أفعلا شيء غيرالإنصات لما تتفوه به الكائنات الورقية التي تتلبسني حينا و تغادرني حينا لأجدال وحدي صدى فراغ الغرفة عن أقدارها .

قد تتغير هوياتي بحسب الفصول لكن يبقى سماع صوتك قريبا هوياتي في كل الفصول

و إن كان لي عتاب سأصيغه سؤالا:لما بلوزوومن وحدها من تكتب لبلوزمان؟

لما لا تقفز على نشرة الأخبار و نشرة البلوز و نشرة الوفيات، و تكتب عن نشرة الحب، علنا نتقي به برد هذا الفصل . تذكر أني كالأطفال يصيبهم الملل سريعا، و أن الرجل لا يفنى إذما أوقد شمعة بقلب إمرأة

.

من أجلك أستعير حنجرة فيروز


شيف البحر شو كبير

كبر البحر بحبك

شايف السما شو بعيدة

بعد السما بحبك

...

BLUESWOMAN

mercredi, octobre 22, 2008

قرعة كاس العالم

Group 1
Togo
Cameroon
Morocco
Gabon

Group 2
Mozambique
Nigeria
Kenya
Tunisia

Group 3
Rwanda
Algeria
Egypt
Zambia

Group 4
Ghana
Benin
Sudan
Mali

Group 5
Côte d'Ivoire
Malawi
Burkina Faso
Guinea

mardi, octobre 21, 2008

Tozzzzz

I'm fed up with the constant negative attitude and the way everything has to be politicized. I don't need people who make everything too holy to discuss so there is nothing left to talk about. I'm tired of religious and political censorship and people telling me what to do!
Myrtus

vendredi, octobre 17, 2008

بلوزمان يا عطر زهر الأقحون

من زمان أحببت الثُوار و ما قرب إليهم من قول و عمل، لأني أحب في الآخر ما أفتقده في، و أحب التماهي معه ربما لأكمل النقصان في. لقد عرفت سلفنا، لما عشقت الثوار وكل المتمردين ، لما أحببت حياتهم و سيرهم، لكني لم أعرف أنني سألتقي أحدهم ليعلمني ما لم تحتضنه أوراقهم ، و يجعلني أرتد عن الأباء الغيبين .
من زمان أحببت أيضا العبثين و الصعالك، و لم أتصور أن تترك أقداحهم تأثيرا بي ، و لا أن يكون ذالك داعي لتعلقك بي.
في بداية كل يوم
أعرف أن صوتك يآسرني حين تستيقض
أعرف أننا نتفق حين نختلف
أعرف أننا لسان فضائحي
أعرف أننا جسدا لا يضل طريق ما يريد
و أعرف أنه من غير المستحب لأنثى أن تشتهي
و أعرف جيدا أني لست ثائرة و قد أخذل توقعك ؛ لكني أحبك و هذا توقيعي
بلوزوومن

mercredi, octobre 15, 2008

بقايا العدوان


سلام
هذه هي بقايا العدوان التي خلفها مرور كل من: السليماني وبومعاليف وزينابي

mardi, octobre 14, 2008

Un musée hommage à B.B. King

سلام
الملك البي بي كينغ هو ذاك السيد لي كاينة التصويرة ديالو الفوق ديال هاذ لبلوغ
Un nouveau musée construit dans une ancienne usine de transformation de coton du Mississippi sera consacré à B.B. King et à l'histoire du blues.

Créé au coût de 15 millionsUS, le musée retrace le parcours du génial bluesman né à Indianola en 1925, dans une Amérique marquée par la ségrégation raciale et la production de coton.

«Je gagnais plus d'argent en jouant le samedi soir dans la rue que toute la semaine en conduisant mon tracteurdans les champs de coton», raconte Riley B. King aujourd'hui âgé de 83 ans.

Rapidement, on lui a donné le surnom de Blues Boy (B.B.) Sa carrière a véritablement démarré en 1948 après une performance diffusée dans une radio de Memphis. Le musée, qui ouvrira bientôt ses portes, raconte l'enfance de King, mais aussi les événements qui ont marqué la région, comme les inondations du delta en 1927.

Le souvenir d'autres bluesmen comme Muddy Waters, John Lee Hooker et Robert Johnson, est également évoqué.




dimanche, octobre 12, 2008

in Forest Whitaker : il va jouer Louis Armstrong !

What a Wonderful World - Louis Armstrong


Forest Whitaker va se glisser dans la peau du célèbre jazzman Louis Armstrong, un film qui sera produit par la société française "Légende", qui avait produit le film sur la vie d'Edith Piaf avec Marion Cotillard. C'est aussi lui qui signera la réalisation.
Le tournage du film commencera l'été prochain en Louisiane.
Forest Whitaker, 47 ans, a remporté un Oscar pour son interprétation du dictateur ougandais Idi Amin Dada dans "Le dernier roi d'Ecosse" en 2007. Il avait déjà incarné un monstre sacré du jazz, Charlie Parker, dans "Bird" de Clint Eastwood.
Louis Amstrong est mort en 1971 à l'âge de 70 ans. "Armstrong a laissé une trace énorme dans nos vie et dans notre culture, a confié Forest Whitaker. Il a vécu une vie extraordinaire, et par son art il a changé la manière de jouer et d'écouter de la musique, non seulement ici aux Etats-Unis, mais dans le monde".

vendredi, octobre 10, 2008

Vigon, le "soul man" marocain sorti de l'oubli 40 ans après


paris, 9 oct 2008 (AFP) - Il fut vendeur de légumes au Maroc avant de découvrir la soul dans les bases américaines puis de devenir une petite vedette dans le Paris des années 60: à la faveur d'une réédition, Vigon, chanteur à la voix stupéfiante, connaît aujourd'hui une deuxième jeunesse, 40 ans après.

"Ce qui arrive maintenant, c'est ce qui aurait dû arriver il y a 40 ans", s'émerveille ce sexagénaire affable, enchanté qu'un nouveau public découvre sa musique.

Le label Barclay (Universal) a réédité début septembre un album de ses chansons, "The end of Vigon", dans les collections de vinyles "Back to black" et de CD vintage "Vinyl Replica".

La critique s'est vite emballée pour ses reprises formidables de morceaux soul/rhythm'n'blues de Bob & Earl, Ray Charles ou Bo Diddley, découvrant, stupéfaite, que la France possédait dans les "sixties" un chanteur capable de rivaliser avec les maîtres noirs-américains du genre.

Elle a couvert d'éloges la voix veloutée de Vigon et les arrangements des morceaux, cordes suaves et cuivres brûlants dignes de la Motown ou de Stax mais pourtant "made in France".

"Même quand c'est sorti il y a 40 ans, il n'y avait pas autant d'enthousiasme!", sourit le Marocain, lunettes noires, costume élégant et faux airs du chanteur noir-américain Sam Cooke.

Vigon tire ce pseudonyme de son enfance, lorsqu'il avait déformé la prononciation du mot "wagon" à l'école.

Il est né Abdelghafour Mouhsine en 1945 à Rabat. D'abord marchand de légumes avec son père, il tombe fou amoureux du rhythm'n'blues dans les bases militaires américaines de Kenitra ou Sidi Slimane et apprend les standards en phonétique, puisqu'il ne maîtrise pas l'anglais.

"J'allais faire danser les troufions tous les samedis et là-bas, on achetait les disques qui arrivaient d'Amérique dans la semaine de leur sortie", se souvient-il. "+Twist and shout+ des Isley Brothers, on l'a chantée au Maroc avant que les Beatles la reprennent!".

En 1964, il est en vacances à Paris et va au Golf Drouot, la Mecque du rock. Il monte sur scène, bluffe le public puis rejoint les Lemons, avec aux claviers un autre tout jeune homme nommé Michel Jonasz.

Le groupe écume les scènes, Golf Drouot ou Bus Palladium, assied sa réputation et fait les premières parties de Stevie Wonder, Otis Redding, Wilson Pickett, Little Richard, des Who ou des Rolling Stones.

"Fin septembre, je suis allé voir Stevie Wonder à Bercy: quand je pense qu'à l'époque on passait dans des night clubs et que c'était la folie!", s'exclame Vigon, qui chantera samedi et dimanche au Cidisc (Convention des disques de collection) à Paris, puis le 15 octobre au Petit Journal Montparnasse.

L'un de ses morceaux en solo, "It's all over", est paru en 1968 sur le label américain Atlantic. L'année précédente, il avait sorti sa seule chanson en français, "Un petit ange noir".

Il rentre au Maroc au milieu des années 70, pour deux semaines. "J'y suis resté 23 ans!", s'amuse-t-il en expliquant qu'il y était chanteur dans un hôtel d'Agadir.

En 2000, retour en France, où les années 60 -"La mode des vieux!"- ont à nouveau la cote. Vigon la bête de scène se produit régulièrement dans des soirées privées et a pour fans d'autres artistes originaires du Maroc, les humoristes Gad Elmaleh et Jamel Debbouze, au mariage duquel il a chanté.

"On me demande parfois si l'Amérique ne m'a pas tenté. Mais je n'aurais jamais imaginé partir du Maroc, alors c'est déjà pas mal!", assure-t-il. "Gamin, je dormais sur une peau de mouton. Maintenant, dans les hôtels, on me dit: +Est-ce que la chambre vous plaît?+. Ca me fait rire!".

jeudi, octobre 09, 2008

أزرار القدر

فلتكن عيناي قدرك، كي لا تقاوم القدر، كما تقاوم الحضور. أفهم لما قد يتحاش رجل في حالة إرتواء طلب إمرأة بالحضور، و أفهم أن يتمنع عن مكاتبتها بنصف أو ربع عقل مشغول ، لكن لا أفهم كيف يستطيع ما لا تستطيعه هي، التي لم تكن تريد سوى مكتوبا يخلو به إليه و الناس نيام ليبارك أحلامها، لا يهم مَنْ يكون و لا ما أُثبت في أوراق هويته؛ آ كان رجلا ترتعش أصابع عند أزرار قدره، أو نجما بقد صغير لا تراه العيون، أو صخرا يستسلم لمداعبة البحر كل حين، ، أو نسيم منساب يتمسح بكل شيء و لا يعلق بأي شيء..هي لا تريد سوى وصل أحرفه لتتوهج حرارة أوصالها، و تجعلها تبتسم و هي تفضها و هي تعيد قرأتها لخامس
مرة قبل النوم، و تتخيله ينطقها قاب شفتيها أو أدنى

BluesWoman

mardi, octobre 07, 2008

BREL ET LE ""PLAT PAYS"", UNE RELATION D'AMOUR-HAINE JAMAIS APAISÉE

BRUXELLES, 6 oct 2008 (AFP)

Jacques Brel, le ""Flamand"" de Bruxelles devenu héraut de la chanson française en montant à Paris l'âge de 24 ans, a entretenu jusqu'à sa mort, le 9 octobre 1978, une relation d'amour-haine avec son ""Plat Pays"" natal.
""J'aime les Belges. D'abord, je suis Belge"", lance Brel, interrogé à de nombreuses reprises sur sa ""belgitude"" tout au long de sa prodigieuse carrière.
Comme si son accent rugueux --qu'il s'efforce d'effacer-- et les thèmes de ses chansons --la brume, la bière, le ciel ""si bas"" et la mesquinerie de la bourgeoisie-- laissaient planer le moindre doute sur ses origines.
Un florilège de ses déclarations, parfois à l'emporte-pièce --mais la prudence ""le fait suer"", dit-il-- est à la base d'un DVD publié par les éditions Jacques Brel et d'une petite exposition à Bruxelles.
Entre l'artiste et sa terre d'origine, la relation est complexe, faite de nombreuses incompréhensions et dont les soubresauts reflètent les divisions entre Flamands et francophones qui ébranlent, déjà, l'unité du royaume.
D'un côté, la Belgique, ""ça n'existe pas"". Mais c'est aussi un ""pays fantastique"", jure-t-il, lui qui appréciait tant les peintres surréalistes comme Delvaux et Magritte.
Si Brel naît à Bruxelles le 8 avril 1929 dans la commune bruxelloise de Schaerbeek et qu'il parle essentiellement le français, il se définit néanmoins comme ""Flamand"".
Son père était originaire de Menin, une ville flamande proche de la frontière française, et Brel revendiquera cette appartenance à la Flandre, même si peu de Flamands le considèrent comme des leurs.
""Je suis Flamand, je suis de caractère flamand, je débloque comme un Flamand"", assène-t-il.
""La manière dont j'ai été élevé était plus flamande que française.
J'ai été élevé avec un tas de mots flamands"", ajoute-t-il, en reconnaissant toutefois qu'il ""connaît fort mal la langue flamande"".
Cette conviction d'être flamand devient une évidence lorsqu'il monte à Paris à l'âge de 24 ans et qu'il se rend compte qu'il ""n'est pas Français"".
Dans l'oeuvre de Brel, la Wallonie, la région francophone de Belgique, est pratiquement absente. Et la chanson ""Il neige sur Liège"", qui tente de combler cette lacune, est l'une de celles dont il était le moins satisfait.
La Flandre et les Flamands, en revanche, constituent la trame de son répertoire, avec tout de même des incursions aux Pays-Bas (""Amsterdam"") ou à Bruxelles.
Mais dès ""Les Flamandes"", en 1952, où l'auteur-compositeur-interprète reproche à ses compatriotes de ""trop s'occuper du pognon et des enfants et pas assez de leur mari"", l'incompréhension et les reproches réciproques s'installent.
Jacques Brel, qui n'est plus le bienvenu en Flandre, expliquait avoir eu la ""faiblesse de penser que les gens avaient de l'humour"".
Vingt ans plus tard, le chanteur, bien que ""plus vraiment Belge"", continue à s'impliquer dans le débat belge depuis sa retraite aux îles Marquises.
Brel ne supporte pas que les francophones aient été chassés en 1968 de l'université de Louvain, située en Flandre, lui qui estime avoir le droit ""en tant que Flamand"" de choisir de s'exprimer en français.
Sur son dernier album, en 1977, il dédie aux extrémistes de la cause néerlandophone un ultime brûlot, les ""F..."" (les Flamingants), dans lequel, entre autres amabilités, il leur ""interdit d'obliger nos enfants, qui ne vous ont rien fait, à aboyer flamand"".
Mais Brel considère aussi que la Belgique ""vaut mieux qu'une querelle linguistique"". ""Si j'étais le roi, j'enverrais les Wallons vivre six mois chez des Flamands, et inversement"", propose-t-il.

BREL, L'EMBLÈME DE LA CHANSON EN FRANÇAIS, SÉDUIT AUSSI DES ANGLOPHONES

(AFP)

Jacques Brel, dont on célèbrera le 9 octobre les trente ans de la mort, personnifie presque à lui seul la chanson francophone, pourtant, au-delà des textes, son oeuvre a séduit et continue de séduire des artistes anglo-saxons, sensibles à son charisme et son incandescence.
""Juste après l'avoir entendu pour la première fois, j'ai trouvé des vidéos de lui sur YouTube: Brel est peut-être l'artiste de scène le plus puissant que j'ai jamais vu, avec ses bras qui battent l'air, son visage inondé de sueur et son grand sourire"", assure à l'AFP le chanteur américain Zach Condon.
Ce talentueux musicien de 22 ans est le créateur et l'âme du groupe Beirut, auteur des albums ""Gulag Orkestar"", l'un des plus remarqués de 2006, puis ""The Flying Club Cup"". Après avoir rendu hommage aux musiques des Balkans dans le premier, il s'est ouvertement inspiré du style de Brel pour le deuxième, sorti le 9 octobre 2007, jour du 29e anniversaire de la mort du ""grand Jacques"".
""La première chanson de lui que j'ai entendue, c'était +La valse à mille temps+. J'ai tout de suite été soufflé par les orchestrations, cette mélodie simple, la beauté et le grain de cette voix"", se souvient-il en estimant qu'un public non-francophone peut être conquis pour ces raisons par les chansons de Brel, même sans en comprendre les paroles.
Cette année, le groupe anglais The Last Shadow Puppets, formé par Alex Turner des Arctic Monkeys et Miles Kane de The Rascals, s'est lui aussi réclamé de l'influence de Brel et de l'Américain Scott Walker pour son album de pop épique, ""The Age of the Understatement"".
Nombre d'Anglo-saxons connaissent Brel par l'entremise de Walker. Cette légende de la pop a repris à la fin des années 60 plusieurs de ses morceaux adaptés en anglais par Mort Shuman, comme ""Mathilde"", ""Amsterdam"" ou ""Ne me quitte pas"" (""If you go away"").
Cette chanson, la plus connue du Bruxellois, a été interprétée par de nombreux anglophones, de Frank Sinatra à Nina Simone en passant par Dusty Springfield ou Shirley Bassey.
L'Anglais Marc Almond (ex-Soft Cell) a consacré en 1989 un album intitulé ""Jacques"" à des reprises de Brel en anglais.
""Le moribond"" (""Adieu l'Emile, je t'aimais bien..."") a fait le tour du monde en 1974 dans sa version anglophone, chantée par le Canadien Terry Jacks sous le titre ""Seasons in the Sun"". Cette version a notamment été interprétée par les Beach Boys ou le groupe grunge Nirvana.
David Bowie, lui, a repris ""Amsterdam"" et ""La mort"" (""My death"").
En 1968, le spectacle ""Jacques Brel is alive and well and living in Paris"" (""Jacques Brel est vivant, se porte bien et vit à Paris"") a été créé à New York, où il est resté à l'affiche plus de quatre ans. Il a fait l'objet d'une version filmée en 1975.
Les textes du chanteur belge avaient été adaptés en anglais par Mort Shuman et le poète Eric Blau. Ce spectacle a été repris à Broadway, au théâtre Zipper, en 2006.
Le comédien britannique Anthony Cable, lui, a créé en décembre dernier dans une petite salle de Londres le spectacle ""Jacques Brel, The Rage to Live"" (""Jacques Brel, la rage de vivre""), composé de cinq chansons en français, cinq en anglais et cinq dans les deux langues.
""A chaque fois que je réécoute une chanson de Brel, je lui découvre un intérêt nouveau, s'enthousiasme Zach Condon. Sa musique grandit en vous, je n'ai jamais mis autant de temps pour comprendre celle de qui que ce soit d'autre. C'est peut-être ce qui me plaît le plus chez lui, parmi bien d'autres choses"".

TRENTE ANS APRÈS SA MORT, JACQUES BREL TOUJOURS BEAU ET VIVANT À LA FOIS

PARIS, 6 oct 2008 (AFP)

""Les hommes prudents sont des infirmes"": cette phrase de Jacques Brel, dont on célèbrera le 9 octobre le 30e anniversaire de la mort, résume le parcours de celui qui reste l'un des plus grands noms de la chanson francophone et le modèle de l'artiste excessif sur scène.
""Ne me quitte pas"", ""Amsterdam"", ""Ces gens-là"", ""Mathilde"", ""Les vieux""...
Brel, ce sont d'abord des chansons devenues des monuments du patrimoine francophone et dont les textes frappent encore aujourd'hui par leur justesse et leur violence.
Brel, c'est aussi une image. Celle d'un artiste qui semblait se consumer sur scène, comme si sa vie en dépendait, et habitait ses personnages, gestes théâtraux et visage en sueur.
Il a marqué son époque et les suivantes, de jeunes artistes se réclamant aujourd'hui de son influence, tel le rappeur Abd al Malik qui travaille avec son ancien pianiste (et mari de Juliette Gréco), Gérard Jouannest.
Le chanteur belge est mort le 9 octobre 1978 à 49 ans d'un cancer du poumon à Bobigny, près de Paris. Il avait regagné la métropole l'été précédent depuis la Polynésie, suivant enfin l'avis des médecins.
Bien qu'il eût arrêté la scène le 16 mai 1967 à Roubaix (nord), il était toujours populaire. Et le mystère qui entourait sa retraite aux Marquises n'avait fait qu'aviver la curiosité du public.
A l'automne 1977, après 11 ans de silence discographique, il avait enregistré un dernier album. Le disque (""Les Marquises"") paraît le 17 novembre, avec un record d'un million de précommandes. Il s'en écoule 300.000 dans l'heure qui suit la mise en vente.
Né Jacques Romain Georges Brel le 8 avril 1929 à Schaerbeek, ce fils de la bourgeoisie de Bruxelles abandonne la cartonnerie familiale à la vingtaine passée pour tenter sa chance dans les cabarets.
Il débute à La rose noire en 1952 puis enregistre un disque chez Philips-Bruxelles. Le producteur parisien Jacques Canetti l'auditionne en 1953 et lui conseille de participer au festival de Knokke-le-Zoute. Il s'y classe dernier.
Le vent tourne lorsque Juliette Gréco crée sa chanson ""Ca va (le diable)"".
En juillet 1954, première partie de Billy Eckstine et Damia à l'Olympia, à Paris. Un critique commente: ""Il écrit de belles chansons, le regrettable est qu'il persiste à les interpréter"". En septembre 1956, premier succès, ""Quand on n'a que l'amour"".
En septembre 1959, il sort un disque où figurent trois classiques: ""Ne me quitte pas"", ""La valse à mille temps"" et ""Les Flamandes"". A la fin de l'année, il est tête d'affiche à Bobino.
Dans les années 60, Brel passe son temps en tournée: 250 à 300 galas par an. Il ne cèdera jamais à la tradition du rappel, qu'il juge démagogique.
Il n'enfreint sa règle qu'une fois, à Moscou, où on lui fait comprendre que le public prendrait son refus comme un affront.
A l'été 1966, sa décision d'arrêter est prise. Il ne l'annoncera que lors de ses adieux à l'Olympia, le 1er novembre.
Passionné de bateaux et d'avions, Brel fait aussi du cinéma, comme acteur (""L'emmerdeur"" d'Edouard Molinaro, avec Lino Ventura, en 1973, sera son plus gros succès) et réalisateur (""Franz"" et ""Le Far West""). S'il remonte sur les planches le 4 octobre 1968 à Bruxelles, c'est pour se glisser dans la peau de Don Quichotte, dans ""L'homme de la Mancha"", spectacle musical ensuite monté à Paris.
A l'automne 1974, alors qu'il entreprend la traversée de l'Atlantique en bateau, les médecins diagnostiquent le cancer qui l'emportera après quatre ans de lutte. Il est enterré le 14 octobre 1978 au cimetière d'Atuona aux Marquises, non loin de la tombe de Paul Gauguin.

lundi, octobre 06, 2008

السيمانا ديال العاطفة والبغو = 1

سلام
الحياة فيها ذاك شي ديال الازمة المالية ، لي تايهدرو عليها بحال الا عاد اكتاشفوها، حنا بعدا عندا الازمة المالية كل خمسة في الشهر
المهم
بعيدا عن الصداع هذا الاسبوع غادي يكون خاص بالعاطفة والبغو من خلال الدايسك والكليبات لي عندو شي اغنية تا تهدر على القلب والكبدة احط لينا لادريسة ديالها فالتعليق
Michael Bolton - To Love Somebody


Percy Sledge - When A Man Loves A Woman


Lionel Richie - Hello

vendredi, octobre 03, 2008

النجوم ديال المريكان والانتخابات

Leonardo DiCaprio, will i. am, Tobey Maguire, and Forest Whitaker have created public service announcements to encourage American youth to register to vote

jeudi, octobre 02, 2008

Blues from LOULA

سلام
اتحفتني الصديقة لولا بهدية متميزة عبارة عن مختارات غنائية من فن البلوز لاكبر عمالقة هذا الفن وعلى راسهم الملك البي بي كينغ واغنيته الشهيرة
why i sing the blues
مناسبة لتذكر الملك

هل مر بلوزمان من هنا؟


هل مر حبيبي من هنا

هل ترك وصية بتقبيلي

هل غنى وصلة عشقي

هل أقسم أن يصلي بصدري؟

***

فلتجيبوني؛ هل مر بلوزمان من هنا؟؟

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رباعية بلوزوومن